jeudi 6 juin 2013

orteil, hôpital et information

Lundi matin, je me suis cassée un orteil. Cette information n'a pas vraiment d'intérêt en soi. En plus, j'ai fait ça très bêtement. Je me suis levée (pieds nus) pour aller mettre des chaussures et partir bosser et, sbam, le pied dans le bois de lit.

Après quelques minutes de jurons et imprécations diverses et variées, le pied toujours très douloureux, j'ai essayé la méthode du "bain froid" ...
sans succès.

Donc, un mail rapide à mon employeur plus tard, j'essaye de voir comment me rendre à l’hôpital le plus proche. En ambulance ? J'ai mal à un pied, je ne suis pas en train de me vider de mon sang. À pieds ? no way. En voiture ? j'en ai pas et avec le pied (droit) douloureux, mauvaise idée. Appel à un ami ? c'est tôt, ils ont leur vie. Taxi ? essayons, un appel à la compagnie la plus proche plus tard, c'est .... retour à la case précédente. Aucun taxi n'est disponible pour me faire parcourir les quelques kilomètre me séparant des urgences. Au final, c'est un ami (un grand merci à lui) qui m'a accompagné, avant de filer à son bureau.

Donc, salle des urgences, je boite tant bien que mal jusqu'au guichet d’accueil, j'attends 15 min (debout) que la réceptionniste finisse le dossier en cours (sans bonjour, merci de patienter ou merde) puis je donne ma carte vitale, les raison de ma présence (bobo au pied droit) avant de retourner attendre.

Un peu après, une infirmière et une médecin me reçoivent, regardent (rapidement) mon pied avant de m'envoyer à la radio (ça, j'aurai pu le prédire à l'accueil). Donc, direction, le service de radio, toujours en boitant, toujours seule ou recommence la magie de "attendre debout pour s'enregistrer" puis "attendre assise qu'on m’appelle". Ensuite, radio, attente (assise) pour récupérer les résultats et retour en boitant (de plus en plus douloureusement) aux urgences.

Je signale que j'ai ma radio, je m'assieds pour attendre (on attend beaucoup aux urgences) et j'en profite pour lire le compte-rendu de la radio : "c'est cassé" (reformulation). On m'appelle, je boite vers la salle d'examen, je donne ma radio, m'affale sur une chaise, j'enlève ma sandale (vive l'été, j'ai pas des baskets fermées). L'infirmière m'attache le doigt de pied au voisin avec du strip (?), me donne une ordonnance d'anti-douleurs, un arrêt de travail d'une journée et dehors.

Je vais faire mes formalités de sortie, essayer de trouver un taxi pour rentrer chez moi (je vis seule et personne ne peut me conduire), s'arrêter à la pharmacie, toujours en boitant. Pas mal de questions arrivent : combien de temps le bandage ? (les médicaments, c'est écrit sur l'ordonnance, 7 jours, 4cp max par jour si douleur) et je pourrai marcher normalement (ou un peu près) quand ? Comment je sais qu'il y a un problème ? Il faut faire un contrôle ? Dans combien de temps ?

Heureusement qu'internet existe ... mais les réponses qu'il me donne sont très contradictoires.

PS : si un (gentil) médecin / infirmier / kiné passe dans le coin, est-ce qu'il peut répondre ? Il gagnera ma reconnaissance éternelle